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Home Intimidation politique

La mort et les arrestations arbitraires continuent de définir la vie au Burundi

Intahe Admin by Intahe Admin
in Intimidation politique, Violation des Droits Humains
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La mort et les arrestations arbitraires continuent de définir la vie au Burundi

Riot police chase a demonstrator in Bujumbura, Burundi, Monday, May 4, 2015 as protesters opposing President Pierre Nkurunziza’s decision to seek a third term were met with force by the police. Jerome Delay / AP

Cinq personnes ont été tuées, dont quatre par un policier dans un bar de Gatumba au cours de la première semaine de mars. Le corps du cinquième a été retrouvé dans la commune de Giharo (Rutana).

Un policier a abattu quatre personnes dans un bistrot de la région de Gatumba, commune de Mutimbuzi, à Bujumbura, dans la soirée du 2 mars 2019, selon le groupe de surveillance des droits de l’homme SOS-Torture / Burundi. Selon des témoins, Léopold Nizigiyimana, en civil, s’est disputé avec des clientes et une femme. Il est retourné au poste de police de Gatumba pour porter son uniforme et prendre son arme de service.

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Il a tiré dans la foule, tuant les quatre personnes. La police de Gatumba a déclaré que le policier avait été arrêté et qu’il serait poursuivi devant la Haute Cour de Bujumbura le lundi 4 mars 2019. Il a été reconnu coupable et condamné à la réclusion à perpétuité.

L’homme dont le corps a été retrouvé le 3 mars 2019 sur la colline de Muzye, commune de Giharo, Rutana, aurait été tué par des assaillants inconnus. Les résidents et les responsables de l’administration locale n’ont pas pu identifier immédiatement la victime. Sos-Torture / Burundi a noté que le corps avait été enterré sans pièce d’identité. Aucun suspect n’avait également été identifié.

De plus, trois personnes ont été blessés lors des attaques à Gitega et à Rutana. Des individus non identifiés ont attaqué des clients d’un bar sur la colline de Gerangabo, dans la zone de Rwisabe, dans la commune de Mutaho, dans la province de Gitega, dans la soirée du 5 mars 2019.

Selon des témoins, Didace Bizimana (vendeur de brochettes de bar) a été touché au ventre et Anitha Murekerisoni a été blessée alors qu’elle tentait de s’enfuir. La police de Mutaho n’a identifié aucun suspect.

De plus, des assaillants inconnus ont attaqué la maison d’un homme surnommé Nterena’s sur la colline de Ngarama, commune de Mpinga Kayove, Rutana, dans la soirée du 6 mars 2019. Ses proches ont déclaré que la victime avait perdu trois doigts lors de l’attaque, mais que la police n’a pas encore été identifiée ni arrêtée des suspects.

Pendant ce temps, les milices Imbonerakure de Cibitoke ont brutalisé des activists du parti d’opposition du Congrès National pour la Liberté (CNL) et 12 d’entre eux ont été arrêtés à Gitega. Des responsables de l’administration ont déchiré les drapeaux et les pancartes du parti Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU) avant de scinder deux réunions organisées par ses membres.

Les responsable administratifs piétinent à plusieurs reprises les droits et libertés politiques des membres de l’opposition. Le 3 mars 2018, le chef de la zone de Gitaba et de la province de Makamba a dispersé une réunion de membres du parti FRODEBU. Selon des témoins, il aurait saisi des drapeaux et des pancartes du parti.

Le chef de Birima Hill, commune de Mabanda, Makamba, a également interdit les activistes du FRODEBU qui étaient allés à une réunion, alors que les représentants du parti avaient écrit aux administrateurs de la commune de Makamba et de Mabanda pour les informer des réunions, de l’heure et du lieu prévus par la loi.

Des témoins ont déclaré que les responsables de l’administration locale étaient accompagnés de membres de la milice Imbonerakure, associés au parti au pouvoir, le Conseil National Pour la Défense de la Démocratie–Forces pour la Défense de la Démocratie (CNDD-FDD).

Par ailleurs, des membres de la milice Imbonerakure auraient torturé Jonas Kubwayo, Pierre Ndikuriyo et Ntirandekura sur la colline de Cunyu, commune de Buganda, dans la province de Cibitoke, le soir du 6 mars 2019. Selon les proches des victimes, la milice les a attaqués chez eux et les a battus avec des matraques.. Les trois étaient dans un état critique qui les obligeait à être hospitalisés. Aucun suspect n’a été arrêté malgré les victimes identifiant clairement leurs agresseurs, parmi lesquels leur chef surnommé Ndakugarika.

Par ailleurs, la police a arrêté 12 personnes sur la colline de Gerangabo, commune de Mutaho, à Gitega, le 7 mars 2019, pour possession présumée illégale d’armes. Selon des témoins, les personnes arrêtées étaient toutes des militants du parti d’opposition CNL. Les personnes arrêtées ont été emmenées à la prison du poste de police de Gitega alors qu’aucune arme n’avait été saisie après une perquisition de leur domicile.

 

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