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Home Camps de réfugiés

La panique chez les déplacés du site de Ruhororo

Intahe Admin by Intahe Admin
in Camps de réfugiés, Choix de l'éditeur, Violation des Droits Humains
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La panique chez les déplacés du site de Ruhororo

International Committee of the Red Cross (ICRC) staff, wearing caps, try to control Rwandan Hutus on April 02, 1995 at a water-distribution point in the temporary refugee camp of Kabanga, two miles south of Gashoho, Burundi north of the Tanzanian border. Some 40,000 Rwandan Hutus, who had fled the northern Burundian camp of Ngozi, settled 01 April at Kabanga after failing to cross the border into Tanzania. AFP PHOTO (Photo credit should read ALEXANDER JOE/AFP/Getty Images)

Les déplacés du site Ruhoro à Ngozi, passent des nuits blanches après que les autorités locaux et les responsables du parti leurs accusent d’être de mèche avec les hommes armes qui proviendraient du Rwanda.

Par Monia Arakaza

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Le site des déplacés de guerre de Ruhororo se situe en commune Ruhororo, province Ngozi au nord du pays. Il abrite actuellement plus de 15 milles personnes réparties en 2400 ménages, qui ont   fui les massacres éclatées sur leurs collines après l’assassinat du président Melchior Ndadaye, en octobre 1993.

Depuis quelques mois, les autorités de base accusent ces déplacés de guerre de 1993 de fournir des renseignements et prêter une main forte aux hommes armés basés au Rwanda, selon nos sources au site de Ruhoro.  L’un des habitants de ce site fait savoir que tous les matins les Imbonerakure viennent rôder autour des maisons  en scandant des slogans hostiles aux tutsis. «Ils nous accusent d’héberger les combattants et certains de nos jeunes sont souvent et injustement arrêtés après avoir été accusé d’être des rebelles. », dit-il.

Selon toujours cet habitant, les autorités disent que la paix règne et que par conséquent il n’y a pas de raison d’être de ce site, et qu’il doit être fermé pour que les réfugiés de l’intérieurs du pays regagnent leurs maisons qu’ils ont quitté en 1993.

Toutefois, ces déplacés de guerre qui vivent dans ce site depuis 1993 se disent inquiets et trouvent plutôt que les autorités communaux usent de la ruse pour démanteler ce site.  Ils balaient du revers de la main toutes les accusations portées contre eux et disent que c’est du n’importe quoi.

«Tout ce que les dirigeants nous accusent est sans fondement. Même si on leur demandait de donner les noms de ces combattants qui seraient hébergés dans nos maisons, personne ne pourra dire ne fut-ce qu’un seul nom», déclare N. Bernard habitant dans le site de Ruhororo.

«Nous vivons la peur dans le ventre quand les autorités et les responsables du parti au pouvoir commencent à nous reprocher de soutenir les rebelles, c’est une situation   qui nous met en danger», ajoute Reverien. K de Ruhororo.

 «Nous ne sommes pas prêts de rentrer dans nos maisons»

Ayant quitté leurs propriétés après les massacres  de 1993 qui ont suivis l’assassinat du président Ndandaye, tous ces réfugiés dans les camps de l’intérieur du pays disent qu’ils ne sont pas prêt de regagner leurs propriétés.

Une personne qui requit l’anonymat résident dans le site de Ruhororo, ces refugies passent des nuits blanches et d’autres ont déjà fui.  Ceux qui n’ont pas où aller disent qu’ils ne veulent pas rentrer dans leurs maisons arguant que ceux leurs ont fait fuir sont toujours sur les collines.  «Pendant les massacres de 1993, tous les membres de ma famille ont été tués. Les bourreaux sont toujours là et ils ne s’inquiètent de rien. Nous ne pouvons pas rentrer quand la justice n’est pas encore rendue. Je préfère mourir ici dans ce site», conclu Paul.M, sexagénaire rencontré dans ce site.     

Ils demandent qu’ils soient écoutés et que les dirigeants arrêtent de les intimider. La paix ne négocie pas, elle se vit, déclarent en chœur  les habitants de Ruhororo qui voient en appel lancé par les autorités pour rentrer une ruse.

Comment on nous appelle à rentrer alors que la criminalité est devenue monnaie courante dans notre pays ? Tout cela montre que la paix n’est pas totale au Burundi. Nous sommes des réfugiés et que les autorités reconnaissent nos droits. Nous avons essayé de joindre le gouverneur de la province de Ngozi mais en vain.

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